Arts éphémères, Itinérances - le festival
Depuis 2022, le centre d'arts Fernand Léger est partenaire du festival Arts Éphémères dans le cadre du programme "Itinérances". Les Arts Éphémères est une manifestation créée en 2009 afin de favoriser la diffusion de l’art contemporain à travers une rencontre entre artistes et grand public, au cœur du Parc et des Salons de la Mairie de Maison Blanche (9e et 10e arrondissement de Marseille). Le programme "Itinérances" permet à ces propositions de prendre place dans des institutions de la région.
Édition 2024
En 2024, le centre d'arts Fernand Léger invite Virginie Cavalier à présenter Le Cabaret des oiseaux.
Une collecte de raccordements de cuivre a mené l’artiste sur la piste de l’appeau. Instrument consacré à imiter la nature pour mieux s’en approcher, il est détourné dans cette installation qui invite à l’immersion dans un environnement sonore champêtre. Cabaret des oiseaux est le nom donné à la cardère sauvage, plante dont les feuilles soudées par paire le long de la tige, retiennent l’eau des rosées. Le chardonneret, nommé au travers de la plante, en profite pour venir s’y abreuver. La tuyauterie, circuit de l’eau, conduit les sons, évoque la famille des cuivres et de par sa hauteur, les micros de scène. Un dispositif sonore installé au sommet de celle-ci, diffuse le chant des volatiles, retranscrit leur déplacement et permet au son de jaillir des vannes situées au bas de la pièce. L’entrelacs de tubes de cuivre rehaussés de fleurs de cardère et d’enregistrements de chardonnerets suggère un parallèle entre cette collaboration interspécifique et le système manufacturé de distribution d’eau utilisé par les humains.
Inauguration vendredi 20 septembre
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18 h 30 / vernissage et visite commentée de l’exposition "Permis de (dé)construire !" par Les Nouveaux Collectionneurs
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19 h 15 / présentation du « Cabaret des oiseaux » de Virginie Cavalier dans le cadre des Arts éphémères - Itinérances
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19 h 45 / performance d’Edwin Cuervo
Vue de l’exposition Cabaret des oiseaux, Chapelle des Cordeliers, à l’occasion de Ricochets, Parcours de l’Art, Avignon. 2023 Crédit photo : Virginie Cavalier
Édition 2023
En 2023, le centre d'arts Fernand invite Côme Di Meglio qui présentera son Myco Temple.
MycoTemple est un espace de transformations, à la fois physiques et spirituelles. C’est un dôme, tissé par les innombrables racines d’un être vivant: le mycelium. L’immersion sensorielle dans cet organisme devenu architecture, active un état d’attention et de présence. Cet espace invite à descendre au plus profond de nous. MycoTemple fait vibrer notre relation essentielle avec le Vivant. Face aux industries pétrolières de Fos-sur-Mer, il offre un abri le long du GR 2013. MycoTemple a vocation à retourner à la Terre. Son retour progressif à la Terre nous relie au cycle des saisons. En disparaissant, MycoTemple révèlera une ossature en bois entièrement sculptée à la main. Pour cette œuvre Côme Di Meglio a mis au point un matériau écologique entièrement biodégradable à base mycelium, et de déchets à base de bois.
Samedi 23 septembre
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14 h - présentation du dôme MycoTemple de Côme Di Meglio et projection du film documentaire d'Alexandre Zimmermann
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15 h - initiation à la télépathie avec Côme Di Meglio
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16 h 30 - médiation en état modifié de conscience par Clémence Genatio et concert de Wild Anima (jauge limitée à 13 personnes, Port de Bouc : 10 € - Extérieur : 25 €, réservation obligatoire au 04 42 40 65 19)
Édition 2022
En 2022, le centre d'arts Fernand a invité Anaïs Lelièvre qui présenta son oeuvre "Coquilles 3".
Anaïs Lelièvre est née en 1982 aux Lilas en France, et diplômée de l'université Paris 1 (PhD Doctorat en 2012) et des Beaux-Arts de Rueil-Malmaison (DNAP en 2011) et de Rouen (DNSEP en 2013). Elle développe une pratique polymorphe : installation d'images numériques, productions autour du langage, sculptures-performances participatives, dessins et céramiques étendus à grande échelle. Recomposant les temps, cette nouvelle installation Coquilles 3 s'inscrit en résonance de la résidence menée en 2018-2019 au Centre d'arts de Port-de-Bouc autour de principes d'éclatement et de rassemblement. Pour aborder cette ville, construite et brisée par l'histoire enfouie des chantiers navals, le point d'entrée fut l'observation de concrétions de coquillages sur des amphores antiques, issue de fouilles archéologiques sous-marines. Ce prolongement après-coup repartira du dessin-matrice de ces coquilles pour faire apparaître une structure complexe telle une micro-architecture oscillant entre irruption et émergence, événement et prolongement
